Dans l’art du XXe siècle, le corps moderne subit une véritable révolution plastique.
La suprématie du corps depuis la Renaissance est abandonnée. Les artistes modernisent le corps, la représentation humaine est écartelée, géométrisée, estropiée, dénaturée.
Le nu passe par plusieurs courants artistiques :
L’expressionnisme et le fauvisme
Le corps est déformé, les couleurs, les équilibres et les perspectives sont loin de la réalité, ils inspirent au spectateur une réaction émotionnelle.
Edward Munch avec « Le cri » ou encore Ernst Ludwig Kirchner avec « Nu couché au miroir »
Le cubisme
Ce mouvement apparaît avec la naissance du tableau « Les Demoiselle d’Avignon » de Pablo Picasso en 1907, suivi de l’oeuvre « Le Grand nu » de Braque.
Le nu n’a rien de canonique. Le corps est massif et monumental et le visage semble figé.
Le surréalisme
Le corps semble sortir d’un un monde fantastique avec des êtres étranges. L’image de la femme est bousculée, elle devient parfois mi-ange, mi-démon,
Max Ernst a été le précurseur de toutes les techniques picturales du surréalisme « La toilette de la mariée » en 1939.
Les peintures oniriques de Dali sont remplies d’une multitudes de symboles sexuels. Ses œuvres ont une forte composante spychanalytique par sa méthode paranoïa-critique.
Le Misérabilisme
Les figures des hommes sont dépouillées, accablées d’une grande tristesse dans des aspects les plus misérables de la vie sociale.
Il faut citer Francis Grüber « Nu au gilet rouge » ou Bernard Buffet « nu accroupi ».
Le réalisme critique
Les peintres Max Beckmann, Otto Dix, Georg Grosz…dénoncent les conséquences effroyables de la première guerre moniale.
Le pop Art
Le concept est représenté par des artistes dans l’attidude donnée à la l’oeuvre plutôt que par l ‘œuvre elle-même.
Le pop Art tire ses représentations du graphisme et de la publicité. C’est un ensemble de phénomènes artistiques liés à l’esprit de la société de consommation.
Comme Lichtenstein, Warhol, Roqenquist ou Mel Ramos.